AUTRE DECISION DIRECTION - LINGE
Le plaignant sollicite une dérogation à la règle de dépôt du linge le matin pendant les congés scolaires, en raison de la situation particulière de sa sœur, seule personne de son entourage pouvant lui apporter du linge propre. Celle-ci travaille en semaine dans un CPAS et s’occupe de ses enfants le week-end, ce qui rend impossible un dépôt le matin.
La direction propose comme alternative l’envoi de vêtements par colis postal. Toutefois, cette solution ne peut être considérée comme raisonnable :
- sur le plan financier, l’envoi postal représente un coût non négligeable pour le plaignant et/ou sa sœur ;
- sur le plan logistique, rien ne garantit que le colis sera effectivement livré le matin.
Il y a lieu de rappeler que :
- conformément à l’article 5, §1er de la loi de principes, l’exécution de la peine doit respecter la dignité humaine et permettre au détenu de préserver son respect de soi ;
- en vertu de l’article 44 de la même loi, le chef d’établissement doit veiller à ce que le détenu puisse soigner quotidiennement son hygiène corporelle et son apparence.
Le refus opposé par la direction, sans justification suffisante ni prise en compte des circonstances particulières du plaignant, est manifestement déraisonnable.
Le plaignant sollicite une dérogation à la règle de dépôt du linge le matin pendant les congés scolaires, en raison de la situation particulière de sa sœur, seule personne de son entourage pouvant lui apporter du linge propre. Celle-ci travaille en semaine dans un CPAS et s’occupe de ses enfants le week-end, ce qui rend impossible un dépôt le matin.
La direction propose comme alternative l’envoi de vêtements par colis postal. Toutefois, cette solution ne peut être considérée comme raisonnable :
- sur le plan financier, l’envoi postal représente un coût non négligeable pour le plaignant et/ou sa sœur ;
- sur le plan logistique, rien ne garantit que le colis sera effectivement livré le matin.
Il y a lieu de rappeler que :
- conformément à l’article 5, §1er de la loi de principes, l’exécution de la peine doit respecter la dignité humaine et permettre au détenu de préserver son respect de soi ;
- en vertu de l’article 44 de la même loi, le chef d’établissement doit veiller à ce que le détenu puisse soigner quotidiennement son hygiène corporelle et son apparence.
Le refus opposé par la direction, sans justification suffisante ni prise en compte des circonstances particulières du plaignant, est manifestement déraisonnable.